Destins croisés en ECE2

Diado a fait sa Terminale au Lycée Léopold Sédar Senghor à Magnanville; Soufiane à Villon, aux Mureaux et Marie, au Lycée Saint-Exupéry de Mantes.
Marie et Salomé ont cubé: Marie a décidé de rester chez nous, tandis que Salomé est une khûbe issue du Lycée Hoche de Versailles.
Des profils bien différents mais qui ont étudié et se sont entraînés en 2018-2019 sous notre direction, à Mantes.
Des choix d’Écoles différents pour des personnalités aussi très différentes: Marie intègre SKEMA, Salomé NEOMA, Diado KEDGE et Soufiane IMT-BS.
Bravo à eux!!!!
Comment avez-vous pris la décision d’intégrer une Prépa ECO?
 
Diado: Avec mon bac ES qui était généraliste, j’avais beaucoup hésité entre aller en fac, en prépa ou faire un DUT. Je ne savais pas ce que je voulais faire plus tard mais malgré tout, je savais que je voulais faire de grandes études, c’est donc tout naturellement que j’ai choisi d’intégrer une classe préparatoire ECE.
Soufiane: Je me suis tourné vers la Prépa suite à plusieurs recherches (Salon, Portes Ouvertes, etc…). Ce qui m’a le plus attiré, c’est la certitude de m’engager dans une formation avec beaucoup de débouchés, comparé aux formations universitaires sujettes à plus d’incertitudes.
Marie: J’ai choisi une prépa Eco pour deux raisons. La première raison était ma volonté de me lancer dans une voie commerciale dans le but de créer ma propre entreprise. La deuxième raison pour laquelle j’ai choisi une prépa Eco était liée aux conseils de mes professeurs de Terminale, qui m’ont montré à quel point une prépa serait formatrice, mais aussi à quel point les préparationaires sont encadrés et aidés par leurs professeurs tout au long des deux (ou trois) années.  
Salomé: J’ai décidé d’intégrer une CPGE ECE en Terminale lorsque j’ai commencé à m’intéresser à ce que je souhaitais faire plus tard dans ma vie professionnelle. Mon souhait étant de travailler dans l’industrie du luxe, j’avais également postulé au sein d’une école de mode. J’ai également participé à de nombreux forums et réunions sur les Classes Préparatoires tout au long de l’année et finalement mon choix s’est porté sur la prépa ECE.
 
La transition avec le Secondaire vous a semblé difficile?
 
Diado: C’est vrai qu’au début, le rythme est relativement intense et change, comparé au lycée, j’ai dû revoir mes méthodes de travail mais une fois qu’on trouve ce qui nous correspond, tout va beaucoup mieux. En ce qui concerne les enseignements donnés, ils ne changent pas beaucoup du Secondaire, c’est juste un cran plus haut.
Soufiane: J’ai trouvé la transition ni trop rapide ni trop lente. La charge de travail a été progressive.
Marie: Il y a en effet un véritable fossé qui sépare le Secondaire du Supérieur. Les exigences et la charge de travail sont décuplées en Prépa. Il faut donc un certain temps d’adaptation en première année pour s’habituer au rythme (des colles, des DS, des DM etc) car tout s’enchaîne très vite. 
Salomé: J’ai effectué mes deux premières années au sein du Lycée Hoche à Versailles et j’ai moi-même décidé de khûber au sein de la Classe Préparatoire du Lycée Saint-Exupéry à Mantes-la-jolie. De fait, la transition avec le Secondaire ne m’a pas semblé difficile dans un premier temps car les matières sont pratiquement les mêmes. Néanmoins, la quantité de travail, l’exigence et la pression augmentent avec le temps, ce qui nécessite une grande concentration et force mentale tout au long des deux ans, des trois ans dans mon cas.
 
Quels sont les enseignements que vous avez préférés?
 
Diado: J’ai toujours aimé l’anglais, donc c’est probablement ce que j’ai préféré en prépa. Je me suis aussi découvert un attrait pour les mathématiques et j’ai d’ailleurs beaucoup progressé!
Soufiane: Les langues et L’ESH (pour l’actualité et le fait que j’aime l’économie).
Marie: J’ai préféré les langues (anglais/espagnol) et la philosophie.
Salomé: J’ai toujours aimé la philosophie au lycée donc nécessairement elle est devenue ma matière favorite durant mes années Prépa. De plus, j’ai toujours eu un attrait particulier pour les langues donc l’anglais et l’espagnol ont été des matières qui m’ont plu. Enfin, étant en filière économique, l’ESH a été pour moi une matière très enrichissante et stimulante tout au long de mes trois ans de Classes Prépa.
 
Qu’avez-vous trouvé le plus ardu?
 
Diado: C’est sûrement le fait de combiner un enseignement poussé dans toutes les matières et le rythme soutenu de la prépa qui m’ a demandé une organisation intense.
Soufiane: Le plus difficile pour moi, c’était la quantité de travail plutôt que la difficulté (sauf en mathématiques), mais je ne dis pas que c’était facile, loin de là. De toute façon, je m’attendais à ce que ce soit difficile.
Marie: Le plus ardu était de concilier la vie familiale/sociale et la vie en Prépa, notamment de renoncer à certaines sorties pour se concentrer sur la Prépa. De plus, pouvoir garder sa motivation était parfois compliqué. 
Salomé: Le plus difficile à mes yeux a été la gestion de mon stress, de ma confiance en moi ainsi que les mathématiques. Et c’est en khûbant que j’ai eu un déclic et que je suis parvenue à surmonter ces lacunes.
 
Quels souvenirs gardez-vous de vos écrits?
 
Diado: Pour moi qui suis quelqu’un d’assez stressée de nature, ce n’était pas les moments les plus agréables. C’était aussi très impressionnant de voir tous ces étudiants venir de toute la France, on se sent un peu intimidé. Le secret, c’est de croire en soi et de ne pas croire que les autres étudiants ont quelque chose de plus, l’apparence est parfois trompeuse.
Soufiane: Le plus dur fut l’enchaînement des épreuves pendant plusieurs semaines, j’ai trouvé cela très fatigant.
Marie: Les écrits sont une période stressante, donc pour les réussir il faut fournir un travail régulier tout au long des deux (ou trois) ans pour éviter d’être surpris et déboussolé face à un sujet peu commun/ inattendu. 
Salomé: Je ne garde pas spécialement un bon souvenir de mes premiers écrits. Le stress était trop grand et je ne m’étais pas forcément mise dans les meilleures conditions. Le meilleur conseil que je puisse donner est de bien choisir le lieu où l’on souhaite passer ses concours et surtout les personnes avec qui vous choisissez de les passer. Dès lors, après avoir pris en compte tous ces facteurs et révisé dans les meilleures conditions possibles, mes second écrits se sont bien déroulés.
 
Et des oraux?
 
Diado: C’était sans aucun doute un des meilleurs moments des deux ans de prépa. Faire le tour de France, visiter, découvrir les Écoles et surtout oublier ces histoires de classements pour se recentrer sur notre ressenti, c’est tout ce qu’on nous demandait (et bien sûr des entretiens).
Soufiane: Assez stressant, mais cela s’est plutôt bien passé, que ce soit l’accueil et les oraux en eux-même.
Marie: Pour ma part, les oraux ont été très satisfaisants lors de mon année de cube car ils m’ont aidée à monter fortement dans le classement, ce qui m’a permis d’obtenir mon école (Skema). J’en garde donc un bon souvenir car malgré le stress, l’échange avec les différents jurys était très naturel et intéressant. 
Salomé: Les oraux furent pour moi une révélation. C’est un réel plaisir que de se rendre dans chaque École et d’entrevoir toutes les options qui s’offrent à nous. Les admisseurs nous mettent en confiance et rien ne sert de stresser car la majorité des jurés sont bienveillants. Ainsi, si l’on a correctement révisé entre les écrits et le début des oraux et bien sûr tout au long des deux ans, tout devrait parfaitement se dérouler.
 
 
Quels sont vos objectifs maintenant que vous intégrez une BS?
 

Diado: Je compte sur mes années en Ecole pour pouvoir découvrir des matières/domaines qui m’intéresseraient et peaufiner mon projet professionnel qui serait de travailler à l’ONU.

Soufiane: J’aimerais faire un cursus tourné vers la finance et plus précisément dans l’audit et le conseil.

Marie: Avec l’incubateur à Skema, je vais me concentrer (en parallèle des cours) sur mon projet professionnel qui est de créer mon entreprise qui se spécialisera dans l’alimentaire (avec des produits dénués de perturbateurs endocriniens, de pesticides etc )

Salomé: Désormais, mon objectif est de monter une start-up alliant écologie et luxe tout en devenant chef de produit pour une grande marque. Et rien de mieux qu’une École de Management pour m’aider à accomplir cela.

Edm

Agrégée d'Espagnol CPGE Chaire Supérieure Professeure CPGE depuis 1998 Présidente PrépaMantes

Laisser un commentaire