Morgane a passé son BAC au Lycée de Limay. Elle a intégré l’Hypokhâgne de Mantes-la-Jolie en septembre 2017. En Khâgne, elle a choisi l’Option Anglais. Admissible à plusieurs Écoles de Management, elle nous quitte pour partir étudier sur le campus de l’ISC Paris après avoir obtenu de très belles notes aux épreuves orales.
Pourquoi avoir intégré l’Hypokhâgne de Mantes?
Tout d’abord, au départ, je n’avais pas de projet professionnel défini, c’est pourquoi ma Professeur Principale de Terminale m’avait recommandé la Prépa, pour que je puisse prendre mon temps pour y réfléchir. Ensuite, la prépa de Mantes me semblait être une évidence, du fait de la proximité qui est un facteur important dans ce genre de cursus. Mais aussi parce qu’ après avoir entendu les témoignages d’anciens étudiants de ces classes, j’avais été séduite par les petits effectifs et l’encadrement proposé par les professeurs. Ne pas être livrée à moi-même était une chose dont j’avais besoin après le lycée, c’était la grande différence pour moi avec la fac.
Quels souvenirs gardez-vous des premières semaines de formation?
Les souvenirs que je garde de mes premières semaines de Prépa, sont assez mitigés. En effet, mes premières semaines ont été difficiles, car je me demandais si j’avais fait le bon choix en intégrant un tel cursus, alors je vivais dans le doute, ce qui rendait la formation très difficile. Aujourd’hui, avec du recul, je vois les choses différemment, car ça a été une question d’entraide et de soutien mutuel, alors qu’on venait tout juste de se rencontrer. C’est comme ça aujourd’hui que je vois le début de ma formation et l’intégralité de mes deux années de prépa littéraire.
Quand avez-vous décidé de préparer les concours des Business School?
Comme je le disais plus tôt, en arrivant en CPGE, je ne savais pas vers quel cursus me diriger par la suite. C’est donc en prenant connaissance des différentes possibilités qui se proposaient à moi, qu’à la fin de l’année d’Hypokhâgne, j’ai décidé de suivre ce projet d’École de Commerce, car je souhaite me tourner vers le commerce à l’international.
Le plus difficile pour vous, les écrits ou les oraux?
Je dirais que pour moi, le plus difficile a été les écrits, car cela demandait beaucoup plus de finesse d’esprit et de technique que les oraux, au cours desquels il m’a été plus facile de me corriger.
Quels sont vos projets dans l’immédiat? Dans cinq ans?
Dans l’immédiat, je vais commencer par débuter ma L3 à l’ISC-Paris, où je souhaite m’investir dans une Association à visée sociale et qui vient en aide aux plus défavorisés. Ensuite, je souhaite poursuivre avec un Master en alternance dans la communication et le commerce international. Dans cinq ans, je me vois diplômée et pratiquant le métier qui me correspond dans le commerce en alliant à la fois la communication, le management et l’usage des langues étrangères.
Un conseil pour les LS intéressé.e.s par les Écoles de Management?
Je leur dirais simplement qu’il faut s’accrocher et ne surtout pas baisser les bras face aux doutes et au stress. Et cela, peu importe les écoles, et le domaine envisagé, il faut croire en soi et avoir confiance en ses capacités.
Morgane, à gauche, aux côtés de Wynona, qui a intégré un IEP en 2018 et de Simon et Thibaut, ses camarades de Khâgne qui ont fait le choix de poursuivre en L3 Histoire à la Fac.
